Stellantis est plongé dans une crise majeure. L'électrification du secteur automobile a représenté un gros effort pour le groupe qui n'a pas été récompensé par les clients. C’est logique puisque les tarifs officiels de leurs modèles électriques sont bien supérieurs à ceux proposés par leurs concurrents chinois. C'est l'essentiel car ses capacités techniques sont comparables (sinon inférieures) à celles proposées par des marques d'autres pays proposant des modèles plus attractifs.
Quoi qu’il en soit, les problèmes de Stellantis se situent sur plusieurs fronts. Au Royaume-Uni, le gouvernement a imposé un quota qui oblige les marques à vendre un certain nombre de véhicules électriques. Apparemment Les marques doivent vendre 22% de véhicules électriques sur le total des ventes enregistrées en 2024. Ce pourcentage passera à 80 % en 2030 et si les marques ne s'y conforment pas, elles devront s'exposer à des sanctions. Et chez Stellantis, ils ne « communiquent » pas avec lui.
Stellantis ajustera la production de ses véhicules électriques au siège de Vauxhall au Royaume-Uni...
Comme vous le savez déjà, Stellantis vend le modèles Opel au Royaume-Uni sous le logo et le nom de Vauxhall. Grâce à cela, ils sont présents dans le pays depuis plus d'un siècle et, pendant toutes ces années, ils ont obtenu de grands revenus. Eh bien maintenant Le centre technique dont ils disposent à Luton pourrait fermer définitivement ses portes. Ce centre a ouvert ses portes pour la première fois en 1905 et est devenu une référence du secteur au Royaume-Uni.
Le problème est qu'il s'agit actuellement d'une usine qui assume peu de charge de travail par rapport à celle d'Ellesmere Port (Cheshire). Le modèle Vivaro sort des lignes Luton dans ses différentes versions mais le problème c'est que le centre d'Ellesmere Port a évolué ces dernières années. Après un investissement important d'environ 100 millions de livres Elle est devenue un centre de production électrique et c’est là que réside sa force.
La raison de la transformation de cette usine en centre électrique est qu'elle est actuellement en charge de fabriquer tous les Gamme Astra. Et comme Sa compacte est disponible en versions hybride rechargeable (PHEV) et purement électrique (BEV). Ils ont décidé que leurs futurs modèles seraient 1962 % électriques. Ils ont donc choisi de moderniser ce centre qui a vu le début de son activité en XNUMX. Il était donc plus facile à actualiser et à moderniser que celui de Luton.
Selon Stellantis, la fermeture de l'usine de Luton servira à "contribuer potentiellement à une plus grande efficacité de la production". Cependant, avec cette mesure, ils mettent en danger les 1.100 emplois directs dont ils disposent puisqu'ils seront licenciés et ne pourront pas être relocalisés dans d'autres usines du groupe. En complément, Stellantis annonce qu'elle modernisera ses installations du Merseyside pour faire face à l'activité accrue à Ellesmere Port.
Tavares critique la norme britannique relative aux véhicules zéro émission (ZEV)…
Selon les déclarations faites il y a quelques jours par Carlos Tavares, patron de Stellantis jusqu'à ce dimanche, Le quota de ventes de voitures électriques au Royaume-Uni nuit gravement à son modèle économique. La raison invoquée est que les marques sont obligées de vendre davantage de véhicules électriques à mesure que la demande se contracte. Tout cela alors que le gouvernement n'aide pas les clients ou que ce qu'il propose est « d'un montant raisonnable » et n'aide pas ces véhicules à bien se vendre.
Cependant, il semble que Stellantis est également destinée à régler ses comptes pour sauvegarder sa rentabilité. Le groupe Volkswagen a déjà annoncé qu'il fermerait des usines dans son pays d'origine et le groupe italo-gallo-américain semble emprunter le même chemin que ses concurrents. En effet, on sait déjà que la prochaine Citroën C4 sera fabriquée au Maroc et n'aura pas de passeport espagnol comme jusqu'à présent. Peut-être que le centre de Villaverde est dans votre ligne de mire ? Le temps nous le dira…
La source - Entraîneur
Images | Vauxhall