Le constructeur automobile allemand historique Volkswagen est dans l' l’œil de l’ouragan économique et social. Ces derniers mois, la marque est confrontée à une crise sans précédent qui menace de modifier profondément sa structure commerciale. Les problèmes vont d'un forte baisse des bénéfices à cause des tensions sociales cela n'arrête pas de grimper. Pendant ce temps, la stratégie de réduction des coûts de l'entreprise se heurte à une forte opposition de la part des syndicats et des travailleurs.
Dans un environnement déjà tendu, en raison de pressions croissantes de la part des concurrents chinois et coûts de main-d’œuvre élevésVendredi dernier, Volkswagen a rejeté les dernières propositions du syndicat IG Metall. Celles-ci comprenaient des mesures telles que la suspension des primes salariales en 2025 et 2026, ainsi que des ajustements des dividendes. Selon la direction de l'entreprise, les mesures proposées ne garantiraient pas des économies durables qui garantit la compétitivité de la marque dans le futur. "Même s'il peut y avoir des effets positifs à court terme, ces mesures n'apporteront pas d'allégement financier durable dans les années à venir", a déclaré un porte-parole de Volkswagen après avoir décliné les propositions.
Le début des grèves chez Volkswagen est un avertissement dans toute l’Allemagne…
En l'absence de consensus, Ce lundi, les travailleurs de Volkswagen ont lancé des grèves d'avertissement dans toutes les usines d'Allemagne. Ces manifestations temporaires visent à faire pression sur la direction de l'entreprise alors que les négociations restent dans l'impasse. Les salariés, menés par le syndicat IG Metall, ont exprimé leur intention de ne pas reculer face à d'éventuelles fermetures d'usines et licenciements massifs. Dans une déclaration récente, Thorsten Gröger, le représentant syndical en chef, a déclaré que « ce sera la bataille de négociation collective la plus dure que Volkswagen ait jamais connue ».
Début des grèves dans l'usine phare de véhicules électriques de Zwickau et se propage rapidement à d'autres endroits. L'une des manifestations les plus importantes a eu lieu à l'usine principale de Wolfsburg, où la présidente du comité d'entreprise, Daniela Cavallo, a vivement critiqué les hauts dirigeants pour ne pas soutenir des alternatives moins agressives, telles que l'ajustement du paiement des dividendes.
Quels sont les enjeux pour Volkswagen ?
Les chiffres que gère Volkswagen sont accablants : jusqu'à trois usines en Allemagne risquent de fermer ce qui affecterait directement des dizaines de milliers de travailleurs. Au total, l'entreprise emploie environ 300.000 XNUMX personnes rien qu'en Allemagne, dont 120.000 XNUMX appartiennent à la division directement concernée par les plans d'ajustement. La fermeture de ces usines signifierait non seulement une perte massive d'emplois, mais aussi un coup dur émotionnel pour le secteur automobile allemand, historiquement considéré comme le joyau de l'économie du pays.
L'un des facteurs les plus inquiétants à l'origine de cette crise est la ralentissement des ventes de voitures électriques. Ceci, combiné à la concurrence croissante des fabricants chinois, a généré pas seulement une réduction significative des bénéfices, mais aussi une pression constante sur les marges bénéficiaires. Au troisième trimestre de cette année, Volkswagen a annoncé une baisse de 64 % de ses bénéfices, démontrant clairement la nécessité de réductions et d'ajustements structurels pour assurer sa viabilité future.
Nouvelles réunions chez Volkswagen et solutions possibles
Malgré les tensions, l’espoir de trouver des points d’accord subsiste. Un quatrième cycle de négociations entre la direction de Volkswagen et les représentants syndicaux est prévu le 9 décembre. Selon Daniela Cavallo, cette réunion sera cruciale pour déterminer si un compromis est trouvé ou si le conflit s'aggrave encore.
Dans ce contexte, la structure de l'entreprise joue un rôle clé. Chez Volkswagen, les représentants des salariés ont une forte influence sur les décisions stratégiques, avec une présence sur la moitié du conseil de surveillance. En outre, le Land de Basse-Saxe, où se trouve le siège de l'entreprise, dispose également d'une représentation significative au conseil d'administration, ajoutant ainsi une couche politique au processus de négociation déjà compliqué.
Un panorama très compliqué en raison de la concurrence internationale
Outre les problèmes internes, Volkswagen est confrontée à un environnement mondial de plus en plus compétitif. Les fabricants aiment Tesla et les entreprises chinoises Ils ont réussi à se positionner à l'avant-garde du marché des véhicules électriques, tandis que le géant allemand tente de rattraper son retard avec une approche plus traditionnelle. Le retard technologique et les coûts de production élevés ont érodé l’avantage dont jouissaient Volkswagen et d’autres constructeurs allemands.. Cela arrive à un moment où le marché européen est en déclin et où les consommateurs exigent des améliorations technologiques constantes.
Impacts futurs et contexte politique
La crise actuelle de Volkswagen affecte non seulement l’entreprise mais aussi l’ensemble de l’économie allemande. Les petites et moyennes entreprises qui approvisionnent l’industrie automobile subissent les conséquences du ralentissement de la production. En outre, la crise politique en Allemagne, suite à l'effondrement de la coalition gouvernementale en novembre, n'aide pas non plus, car elle a généré une incertitude supplémentaire dans les perspectives économiques.
Dans ce scénario plein de défis, Volkswagen tente d'équilibrer une réduction des coûts qui n'affecte pas drastiquement ses effectifs, tout en s'adaptant à un marché automobile en rapide évolution. Les semaines à venir seront décisives pour une entreprise qui, pendant des décennies, a été un symbole de stabilité et de réussite dans le secteur automobile.
La source - Nouvelles automobiles
Images | Maxus