La Commission européenne a lancé un ultimatum à l'Espagne pour qu'elle mette en place un système de paiement pour l'utilisation des autoroutes, une mesure qui vise à garantir l’entretien des infrastructures routières et à promouvoir une mobilité plus durable. Cette exigence est soutenue par la directive Eurovignette, qui oblige les États membres à intégrer des péages ou des vignettes sur leurs routes, transférant ainsi le frais d'utilisation au conducteur.
Plusieurs années se sont écoulées depuis que ce règlement a commencé à être discuté, mais Espagne, comme sept autres pays européens, n'a pas respecté le délai fixé pour son adoption. Désormais, l'Europe exige qu'il soit répondu à ce non-respect dans un délai de deux mois. Sinon situación pourrait être porté devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), avec d’éventuelles Sanctions économiques pour le pays et les sept autres pays capricieux d’Europe.
Que signifie payer pour utiliser les autoroutes ?
Le système proposé par Bruxelles ne se limite pas à un taux fixe, mais il a l'intention s'adapter à divers facteurs. Parmi eux, le distance parcourue, le type de véhicule utilisé, le Émissions de CO2 et le fuseau horaire dans lequel il circule. Ce modèle, appelé « péage dynamique », pourrait se traduire par plusieurs coûts pour les utilisateurs en fonction de ces variables.
Lors d'un calcul préliminaire effectué il y a deux ans, il avait été estimé que péages pourrait varier entre 1 et 9 centimes par kilomètre. Par exemple, un voyage entre Madrid et Barcelone pourrait coûter entre 6 et 56 euros, selon les conditions. spécifique de chaque véhicule et de son utilisation.
Un problème d’entretien et d’insécurité routière
Bruxelles alerte depuis un certain temps sur le déficit d'entretien du réseau routier espagnol, une situation qui affecte négativement la sécurité routière. Selon le estimations de la Commission européenne, a déclaré que le déficit s'élève à environ 10.000 millions d'euros. Ce chiffre souligne l’urgence de trouver une solution à ce problème afin qu’il puisse être résolu et, en même temps, être durable dans le temps.
L'argent récolté grâce à ce système serait entièrement alloué au entretien des infrastructures. Cela garantirait que les routes espagnoles restent dans des conditions optimales et sûres pour tous. utilisateurs.
Engagement environnemental
La directive Eurovignette ne concerne pas seulement l'entretien des infrastructures, mais cherche également à intégrer des critères environnementaux dans le calcul des tarifs. Cela signifie que les véhicules qui émettent plus gaz polluants paierait des tarifs plus élevés, encourageant ainsi l'utilisation de voitures plus propres et promouvant un réduction de l'empreinte carbone sur les routes.
Cette approche est conforme à la objectifs de durabilité de l'Union européenne, qui cherche à évoluer vers une mobilité plus respectueuse de l'environnement tout en réduisant les dépendance des combustibles fossiles.
Un mandat qui a expiré en 2024
Le délai pour transposer ce règlement dans le cadre législatif espagnol a expiré en mars 2024. Cependant, l’Espagne n’est pas la seule à se trouver dans cette situation ; Des pays comme la Grèce, l'Italie et la Pologne ont également manqué le délai fixé. Désormais, l'Espagne et les autres États membres concernés ont jusqu'en février 2025 pour prendre des mesures. en béton.
Dans le cas contraire, la Commission européenne pourrait saisir la CJUE, dont les résolutions sont obligatoire. Dans ce scénario, l'Espagne pourrait faire face à des sanctions économiques qui compliqueraient la situation. situation financière le pays.
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable a indiqué que La mise en place de péages n'impliquera pas la création de nouveaux tarifs ni les modifications des autoroutes sous régime de concession. Néanmoins, les autoroutes gérées par la State Land Transport Infrastructure Society pourraient voir leurs coûts ajustés pour les poids lourds en fonction de plusieurs facteurs.
La décision européenne représente un défi important pour l'Espagne, qui devra trouver un équilibre entre se conformer aux exigences de Bruxelles, garantir infrastructure sécurisée et durable, et ne pas étouffer économiquement le pilotes.
La source - TéléMadrid
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